Inspirée de l’histoire du Bay Rum
C’est au 16ème siècle que des marins découvrirent la feuille de bois d’Inde, nom courant donné à Pimenta racemosa, petit arbre originaire des Antilles, connu également sous le nom de Bay St Thomas. Ses feuilles séchées frictionnées sur le corps libéraient une huile très odorante, excellent moyen de se rafraîchir, de se parfumer, après des mois passés en mer. Alors que des agriculteurs des Antilles fabriquaient des cargaisons de sucre à destination de l’Europe, quelques esclaves entreprenants découvrirent dans ces mêmes plantations de canne à sucre que la mélasse (un sous-produit du sucre) fermentée pouvait être transformée en une boisson alcoolisée sucrée. Ainsi, les brasseurs utilisèrent la recette brute des esclaves, la distillèrent afin d’intensifier le taux d’alcool dans la boisson, créant le fameux rhum. Lequel est devenu pour un ingénieux marin, originaire des îles Vierges, un excellent moyen d’infuser les feuilles afin d’en extraire les huiles essentielles.
Le Bay Rum était né. Cette eau de Cologne, agrémentée d’épices, zestes d’agrumes, cannelle… par les insulaires pour l’aromatiser à leur goût, est ainsi devenue un geste-plaisir parfumant de massage ou d’après rasage. Créé dans les Antilles, ce parfum connut ensuite un succès fou à travers le monde.
Le Bay Rum est à l’heure actuelle d’ailleurs toujours plébiscité par les hommes des îles des Caraïbes.
Ligne St Barth a souhaité conserver cette belle tradition caribéenne tout en y apportant de la modernité pour créer une fragrance authentique. Cette composition olfactive fut baptisée Islander.
